Curiosités birmanes et impressions.
Une des choses qu’on ne peut pas oublier quand on voyage en routard au Myanmar, c’est l’état des routes et des bus qui roulent-ou sautent-dessus. Bref on bouffe plus de piste que de bitume, pas besoin de faire des abdo-fessiers. Après 16h pour rallier Inle à Yangon de nuit, et une journée de récupération, on enchaine, encore de nuit, pour les 210km qui nous mènerons à la plage de Chaung Tha, en….seulement 7h !
Autant dire qu’on l’a bien mérité, notre bière au sunset et nos 3 jours de farniente.
Ce qui restera comme un jock entre nous c’est la façon dont on appelle les serveurs. Le même bruit qu’en France mais quand on appelle un chat ou un chien. Je ne sais pas l’écrire mais vous n’avez qu’à le faire…Et imaginer ce qui arriverait en faisant ça à la serveuse ! En tout cas ça nous fait bien marrer de le faire.
On s’attendait à un pays grouillant de militaires et de policiers mais on n’en a quasiment pas vu, alors que les bonzes sont omniprésents.
Déjà vu une volée de moineaux ?
Inévitable, le tanaka. C’est un arbre qui donne son nom à la poudre que tout birman utilise comme crème de beauté,
mais aussi comme crème de jour et crème solaire dixit Marie qui n’a pas raté l’occasion de se refaire une beauté au réveil avec Madame Pa-O.
Enfin on a souvent pu apprécier leur sens pratique, que ce soit à Yangon où les fils qui pendent aux balcons remplacent les boites aux lettres et servent aussi bien à accrocher le journal que les courses.
Ou le système D quand il s’agit de changer une ampoule dans la salle de bain.
En conclusion, on a découvert un pays pas encore ouvert au tourisme de masse, qui se mérite vraiment et des habitants chaleureux, hauts en couleurs et désireux de faire partager leur façon de vivre.
Un beau voyage dans un beau pays qu’il ne faut pas trop tarder à visiter.